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Nos fiches analyses élaborées selon un plan précis, permettent de retrouver rapidement les informations recherchées : définition-physiologie, valeurs de référence, délai de réponse, recommandations, intérêt clinique
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O
Chez la femme en période d’activité génitale, l’oestradiol représente le principal œstrogène synthétisé par l’ovaire. L’oestrone est produite en plus petite quantité, en partie par une voie de synthèse périphérique au départ de l’androstènedione.
La synthèse des œstrogènes est réalisée par aromatisation des précurseurs androgéniques :
Testostérone → Oestradiol, Androstenedione → Oestrone).
L’oestradiol circule associé principalement à la SHBG (Sex-Hormone-Binding-Globulin), la même protéine qui lie la testostérone.
Chez la femme enceinte, le taux d’oestradiol et d’oestrone croît considérablement. Au cours des semaines, le placenta devient la source prépondérante d’œstrogènes.
Au cours du cycle menstruel, durant la phase folliculaire, la production d’œstrogènes par le follicule en développement est sous la dépendance de la FSH (avec un taux de LH suffisant). Le taux d’oestradiol, faiblement croissant au début du cycle, augmente d’avantage et atteint un “pic” 12 à 24 H avant le pic de LH. Le début de la phase lutéale est caractérisé par une sécrétion importante d’oestradiol, de progestérone et de 17-hydroxyprogestérone. La fin de la phase lutéale se caractérise par une chute abrupte de ces 3 hormones et l’apparition des menstruations.
Chez l’homme, la biosynthèse testiculaire d’oestradiol est très faible. Une augmentation du taux d’oestradiol peut être observée en cas de cancer testiculaire.
Oestrone (ng/L)
Homme : 15 – 65
Femme
En période d’activité génitale
– phase folliculaire 39 – 132
– pic ovulatoire 58 – 256
– phase lutéale 54 – 179
– ménopause 31 – 100
Oestradiol (ng/L)
Homme
M ≤3 ans : 0 – 51
M – 9 ans : 0 – 26
M – 13 ans : 0 – 37
M -21 ans : 0 – 49
M> 21 ans : < 40
Femme
F ≤3 ans : 0 – 29
F – 9 ans : 0 – 44
F – 13 ans : 0 – 176
F – 18 ans : 16 – 238
F – 50 ans : < 356 F > 50 ans : < 32
Femme
– phase folliculaire 20 – 144
– pic ovulatoire 64 – 357
– phase lutéale 56 – 214
– ménopause < 32
grossesse
4 – 5 sem 200 – 600
5 – 6 sem 300 – 800
6 – 7 sem 360 – 1200
7 – 12 sem 500 – 4500
12 – 16 sem 1200 – 5600
16 – 29 sem 2200 – 18500
29 – 40 sem 7000 – 31200
Mnémonique: OESTRONE1
Libellé (F): Oestrone
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 4
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 09/03/2023
Mnémonique: O2D1
Libellé (F): Oestradiol
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 09/03/2023
La “normalité biologique” du cycle menstruel s’interprète en fonction des valeurs obtenues pour les paramètres biologiques (oestradiol, FSH, LH, progestérone, prolactine,. . ) à un moment déterminé du cycle, de la longueur du cycle et du temps pendant lequel des quantités déterminées d’hormones auront été sécrétées. La régression de l’hormonogénèse ovarienne en période de pré-ménopause se traduit par une baisse du taux d’oestradiol qui s’accentuera encore pour atteindre les valeurs basses de la ménopause. L’oestrone, qui peut être synthétisée en périphérie, à partir des androgènes circulants (origine surrénalienne), grâce à l’enzyme aromatase, devient au cours de la ménopause un œstrogène quantitativement plus important que l’oestradiol. A noter que l’oestrone, stockée au niveau du matériel adipeux, a un taux circulant plus important et protecteur vis-à-vis de la déminéralisation osseuse chez les femmes ménopausées et en surpoids.
Le dosage de l’oestradiol est aussi utilisé dans l’évaluation des gynécomasties et des états de féminisation consécutifs à la production tumorale des œstrogènes.
Les taux d’oestradiol sont bas en cas de contraception orale.
26 – 30 sem 2.5 – 6.5 ng/mL
30 – 33 sem 3.5 – 10.0 ng/mL
33 – 36 sem 6.0 – 14 ng/mL
36 – 40 sem 8.0 – 16.0 ng/mL
Chez la femme en période d’activité génitale, l’oestradiol représente le principal œstrogène synthétisé par l’ovaire. L’oestrone est produite en plus petite quantité, en partie par une voie de synthèse périphérique au départ de l’androstènedione.
La synthèse des œstrogènes est réalisée par aromatisation des précurseurs androgéniques :
Testostérone → Oestradiol, Androstenedione → Oestrone).
L’oestradiol circule associé principalement à la SHBG (Sex-Hormone-Binding-Globulin), la même protéine qui lie la testostérone.
Chez la femme enceinte, le taux d’oestradiol et d’oestrone croît considérablement. Au cours des semaines, le placenta devient la source prépondérante d’œstrogènes.
Au cours du cycle menstruel, durant la phase folliculaire, la production d’œstrogènes par le follicule en développement est sous la dépendance de la FSH (avec un taux de LH suffisant). Le taux d’oestradiol, faiblement croissant au début du cycle, augmente d’avantage et atteint un “pic” 12 à 24 H avant le pic de LH. Le début de la phase lutéale est caractérisé par une sécrétion importante d’oestradiol, de progestérone et de 17-hydroxyprogestérone. La fin de la phase lutéale se caractérise par une chute abrupte de ces 3 hormones et l’apparition des menstruations.
Chez l’homme, la biosynthèse testiculaire d’oestradiol est très faible. Une augmentation du taux d’oestradiol peut être observée en cas de cancer testiculaire.
Oestrone (ng/L)
Homme : 15 – 65
Femme
En période d’activité génitale
– phase folliculaire 39 – 132
– pic ovulatoire 58 – 256
– phase lutéale 54 – 179
– ménopause 31 – 100
Oestradiol (ng/L)
Homme
M ≤3 ans : 0 – 51
M – 9 ans : 0 – 26
M – 13 ans : 0 – 37
M -21 ans : 0 – 49
M> 21 ans : < 40
Femme
F ≤3 ans : 0 – 29
F – 9 ans : 0 – 44
F – 13 ans : 0 – 176
F – 18 ans : 16 – 238
F – 50 ans : < 356 F > 50 ans : < 32
Femme
– phase folliculaire 20 – 144
– pic ovulatoire 64 – 357
– phase lutéale 56 – 214
– ménopause < 32
grossesse
4 – 5 sem 200 – 600
5 – 6 sem 300 – 800
6 – 7 sem 360 – 1200
7 – 12 sem 500 – 4500
12 – 16 sem 1200 – 5600
16 – 29 sem 2200 – 18500
29 – 40 sem 7000 – 31200
Mnémonique: OESTRONE1
Libellé (F): Oestrone
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 4
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 09/03/2023
Mnémonique: O2D1
Libellé (F): Oestradiol
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 09/03/2023
La “normalité biologique” du cycle menstruel s’interprète en fonction des valeurs obtenues pour les paramètres biologiques (oestradiol, FSH, LH, progestérone, prolactine,. . ) à un moment déterminé du cycle, de la longueur du cycle et du temps pendant lequel des quantités déterminées d’hormones auront été sécrétées. La régression de l’hormonogénèse ovarienne en période de pré-ménopause se traduit par une baisse du taux d’oestradiol qui s’accentuera encore pour atteindre les valeurs basses de la ménopause. L’oestrone, qui peut être synthétisée en périphérie, à partir des androgènes circulants (origine surrénalienne), grâce à l’enzyme aromatase, devient au cours de la ménopause un œstrogène quantitativement plus important que l’oestradiol. A noter que l’oestrone, stockée au niveau du matériel adipeux, a un taux circulant plus important et protecteur vis-à-vis de la déminéralisation osseuse chez les femmes ménopausées et en surpoids.
Le dosage de l’oestradiol est aussi utilisé dans l’évaluation des gynécomasties et des états de féminisation consécutifs à la production tumorale des œstrogènes.
Les taux d’oestradiol sont bas en cas de contraception orale.
Otite externe : Ecouvillonnage du conduit auditif sous otoscope. Placer l’écouvillon dans un milieu de transport. NCVP ( Neuw Copan Vi-Pak Amies Gel ) et acheminer au laboratoire, sinon, conserver au frigo maximum 24 heures.
Otite moyenne : Tympan intact : nettoyer le conduit auditif externe avec une solution antiseptique puis collecter le liquide à l’aide d’une seringue.
Tympan perforé: collecter le liquide à l’aide d’un écouvillon fin le plus près possible du tympan, après mise en place d’un spéculum d’oreille. Placer l’écouvillon dans un milieu de transport. NCVP ( Neuw Copan Vi-Pak Amies Gel ) Acheminer au laboratoire le plus rapidement possible (24 heures maximum à température ambiante).
• Les otites moyennes aiguës représentent la situation la plus courante chez l’enfant entre 3 mois et 6 ans. Indépendamment de l’âge, Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae représentent plus de 50 % des bactéries responsables des OMA. Viennent ensuite le Staphylococcus aureus, les Entérobactéries, les Streptocoques du groupe A et la Branhamella catarrhalis. Chez le nourrisson de moins de 3 mois , le Pseudomonas aeruginosa, le Staphylococcus aureus et les Entérobactéries sont les principales bactéries responsables des OMA, avec la particularité d’une multirésistance plus marquée due probablement à une contamination hospitalière à la maternité.
• Dans les otites externes, le Staphylococcus aureus, le Pseudomonas aeruginosa et les Mycoses constituent les principaux micro-organismes retrouvés à la culture.
• Dans les otites chroniques, on peut retrouver des bactéries très variées comprenant toute la gamme des Entérobactéries, le Pseudomonas aeruginosa, les Anaérobies et le B.K. Le prélèvement bactériologique pour isolement, identification et antibiogramme de la bactérie responsable au cours d’une otite est indiquée : – dans les situations où on peut retrouver des bactéries très variées ( otites chroniques et OMA du nourrisson de moins de 3 mois ) ; – devant les échecs thérapeutiques rendant obligatoire l’étude de la sensibilité aux antibiotiques ; – et bien sûr chez les patients immuno-déprimés. Dans les autres cas, le traitement antibiotique des otites est bien codifié et prescrit le plus souvent sans prélèvement bactériologique préalable.
Le virus des oreillons est un virus à ARN faisant partie de la famille des Paramyxoviridae. En dehors de la clinique typique des oreillons, beaucoup d’infections sont asymptomatiques. L’infection peut entraîner classiquement une parotidite, mais d’autres organes peuvent être atteints donnant des méningites ou méningo-encéphalites, orchites, ovarites, pancréatites, mastites, etc . Dans nos régions, les infections sont devenues moins fréquentes grâce à la vaccination systématique avec le vaccin trivalent MMR (measles, mumps, rubella). La couverture vaccinale n’étant pas parfaite, des petites épidémies surviennent encore régulièrement.
C’est ainsi qu’en 2012-2013, une épidémie due au génotype G5 (variante de Groningen) a démarré aux Pays-Bas puis en Flandre et enfin en Wallonie et à Bruxelles. Cette variante correspond moins bien au génotype du virus utilisé pour le vaccin ; l’immunité induite par le vaccin peut alors ne pas être suffisante, d’où l’apparition d’oreillons chez des sujets vaccinés. Il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire. Prélèvement – Propriétés de l’échantillon La recherche des anticorps est réalisée sur sérum. La recherche de l’ARN viral par PCR peut être réalisée sur salive (milieu de transport disponible au laboratoire).
La recherche de l’ARN viral par PCR peut être réalisée sur salive (milieu de transport disponible au laboratoire).
Mnémonique: OREILLM
Libellé (F): Oreillons IgM
Délai de réponse (en jours): ≤ 4 jours
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
Mnémonique: OREILLG
Libellé (F): Oreillons IgG
Délai de réponse (en jours): ≤ 4 jours
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
Les IgG sont également rapidement détectables. En présence d’un tableau clinique évocateur, une séroconversion des IgG est en faveur d’une infection récente, même en absence d’IgM. Le génotype G5 notamment peut ne pas donner lieu à l’apparition d’anticorps IgM notamment chez les sujets préalablement vaccinés et ayant déjà des anticorps IgG. Le diagnostic est alors essentiellement clinique (fièvre, tuméfaction douloureuse des glandes salivaires, augmentation de l’amylase). Si nécessaire, la recherche de l’ARN viral peut être réalisée dans la salive par la technique PCR. En cas de méningite, le virus peut être cultivé à partir du LCR pendant environ 10 jours après le début des symptômes. Plus tard, les anticorps peuvent devenir détectables dans le LCR.
Les valeurs d’orosomucoïde, nettement plus faibles chez le nouveau-né, augmentent rapidement pour atteindre les valeurs adultes après 1 mois.
Mnémonique: OROSO1
Libellé (F): Orosomucoïde
LOINC : 2685-6
Unité: g/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 28/02/2023
D’une manière générale, on note une augmentation dans toutes les affections présentant une composante inflammatoire. En cas d’insuffisance rénale, l’élévation de l’orosomucoïde est due à la rétention de la fraction normalement filtrée par le glomérule. Sous androgènes, l’augmentation de l’orosomucoïde reste modérée.
Diminution :
La diminution de l’orosomucoïde peut résulter :
– D’un déficit de synthèse de l’hépatocyte.
– D’une perte protéique (fuite urinaire, digestive, cutanée).
– D’une imprégnation oestrogénique (diminution toujours modérée).