Nos analyses
Nos fiches analyses élaborées selon un plan précis, permettent de retrouver rapidement les informations recherchées : définition-physiologie, valeurs de référence, délai de réponse, recommandations, intérêt clinique
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S
Les antigènes principalement utilisés se rapportent à Salmonella typhi et Salmonella paratyphi A, B et C.
Le diagnostic sérologique repose sur la mise en évidence d’une augmentation minimale de quatre fois le titre initial, pour deux prélèvements espacés d’environ deux à trois semaines.
Les résultats sont fournis pour l’agglutination H et l’agglutination O. Un titre >1/80 pour l’agglutination O suggère chez un individu non vacciné une infection par Salmonella typhi ou paratyphi.
Les remarques suivantes sont à prendre en ligne de compte dans l’interprétation des résultats:
– l’agglutination O persiste moins longtemps que l’agglutination H, elle est aussi plus spécifique de l’infection récente.
– la vaccination provoque une augmentation des agglutinines O et H. Les agglutinines H peuvent persister de nombreuses années, les agglutinines O ne persistent que quelques mois à des titres élevés.
– une antibiothérapie efficace installée rapidement prévient l’augmentation des anticorps.
– les fausses réactions positives observées sont nombreuses : fièvre, malaria, septicémies à bacilles gram négatifs, désordres immunologiques divers, …
– ce test, qui date de 1896, n’est pas recommandé dans les pays à faible endémicité ayant accès à des laboratoires de bactériologie adéquats, capables de réaliser les cultures. Par ailleurs, des études récentes montrent que le test est également de performance médiocre dans les régions endémiques.
Globules blancs < 30 /µL
Globules rouges < 30 /µL
Cylindres hyalins < 8 /µL
Cylindres granuleux < 1 /µL
Cellules épithéliales urothéliales (voies hautes) < 3 /µL
Flore bactérienne : absence
Absence Bactériurie non significative (au sens strict) < 100.000 CFU/mL
Bactériurie non significative (intégrée) < 10.000 CFU/mL
• Globules rouges : On parle d’hématurie lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL. La distinction entre hématurie des voies urinaires basses et hématurie rénale reposant sur la morphologie des érythrocytes (érythrocytes normaux dans le premier cas et dysmorphocytose dans le second) doit être interprétée avec prudence, notamment à cause de la grande variabilité liée aux observateurs et à la qualité de l’échantillon
• Globules blancs: On parle de leucocyturie pathologique lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL Les polynucléaires neutrophiles étant les plus régulièrement retrouvés, l’importance de la leucocyturie ne permet pas de préjuger de son étiologie. Une leucocyturie pathologique est généralement associée à une infection urinaire haute ou basse. Toutefois on rencontre des leucocyturies aseptiques (automédication, présence d’inhibiteurs de la croissance bactérienne, contamination vaginale,…) Chlamydia, Ureaplasma, BK, responsables de leucocyturies pathologiques nécessitent des conditions de mise en évidence particulières et doivent donc être spécifiquement prescrits
• Cylindres: Les cylindres sont formés d’une structure protéique (précipitée) reproduisant le moule de la lumière tubulaire. Ils peuvent contenir de nombreuses inclusions (hématies, leucocytes, granules, cellules cytoplasmiques, cristaux, particules graisseuses). La présence de cylindres contenant des inclusions permet d’attribuer une origine rénale aux éléments cellulaires contenus dans l’urine.
• Cellules épithéliales: La présence de cellules épithéliales pavimenteuses est sans signification car elle correspond à une desquamation mécanique ou physiologique des cellules du tissu pavimenteux des voies urinaires basses. La présence de plus de 3 cellules urothéliales/µL suggère une affection tubulaire ; ces cellules correspondent aux cellules des voies urinaires hautes.
• Cristaux La présence de nombreux cristaux peut être révélée sans qu’on puisse attribuer la moindre signification pathologique. Cette présence dépend essentiellement du pH, de la température, de la densité, du régime alimentaire. L’exception essentielle est la présence de cristaux de cystine en tant qu’élément diagnostique de cystinurie.
• Micro-organismes
Bactériurie: Le diagnostic bactériologique d’une infection du tractus urinaire se base sur la culture quantitative de l’urine. La bonne interprétation de celle-ci repose sur la notion de bactériurie significative exprimée en nombre de germes viables par mL d’urine (CFU / mL: Colony Forming Unit) Une bactériurie est considérée comme significative au sens strict à partir de 100.000 CFU/mL. Toutefois, une bactériurie située entre 10.000 à 100.000 CFU/mL n’exclut pas l’infection. Dans cette zone, il convient de tenir compte de critères biologiques (pyurie manifeste à l’examen direct, germe à croissance lente ou rapide) ou cliniques (femme enceinte ou non, bactériurie symptomatique ou pyélonéphrite aigüe, prostatite) …Une bactériurie polymicrobienne en l’absence de pyurie est probablement due à une contamination. Les bacilles Gram-négatifs représentent 82 à 84 % des germes les plus couramment incriminés dans les infections urinaires et parmi ces Gram-négatifs, Escherichia Coli représente à lui seul environ 80 %. Les cocci Gram-positifs représentent environ 12 % (Entérocoques et Staphylocoques essentiellement avec respectivement 9 et 13%). Autres micro-organismes: Les levures (essentiellement Candida albicans) et les Mycoplasmes constituent les autres micro-organismes (environ 3%) incriminés dans les infections urinaires.
L’ECBU sera avantageusement complété par l’examen de la “tigette réactive”. Pour l’interprétation des paramètres fournis par cette dernière, on se référera aux tests individuels qui sont repris dans le présent répertoire
Le sélénium est un oligo-élément essentiel naturel. Présent à l’état de trace dans l’organisme, il est incorporé dans les sélénoprotéines. Ces dernières sont impliquées dans les fonctions enzymatiques cellulaires anti-oxydantes via les glutathion peroxydases, la sélénoprotéine P et les thiorédoxine réductases. Les sélénoprotéines comptent également des désiodases qui activent l’hormone thyroïdienne.
L’élément sélénium participe aussi à la détoxification des médicaments et de certains métaux lourds en les complexant ; il module également les réponses immunitaires et inflammatoires.
L’exposition de la population se fait principalement par l’alimentation et l’eau.
Redistribution du sélénium vers le foie, le rein, le système réticulo-endothélial avec réduction des taux sériques de sélénium en cas de pathologies inflammatoires.
Mnémonique: XSELENIUMSE
Libellé (F): Sélénium sérique
Unité: µg/L
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Coût : 15 EUR
Dernière modification 27/02/2023
Adultes > 18 ans : 70 µg/jour
Grossesse : 70 µg/jour
Allaitement : 85 µg/jour
Apports maximal tolérables (AMT) : 200 µg/jour
Bonne biodisponibilité ; peu d’interactions affectent l’apport de sélénium.La teneur en sélénium d’un aliment dépend de la nature du terrain où il est produit et de sa concentration en protéines.
Sources alimentaires riches en sélénium:
Noix du Brésil +++ (254 µg Se/100g noix), poisson, fruit de mer, viande, oeufs, poulet .
CARENCES
Carences sévères
➢ Rares dans nos pays industrialisés, elles sont décrites en Chine dans des régions où les sols sont particulièrement pauvres en sélénium. Elles sont responsables de la maladie de Keshan, une cardiomyopathie endémique et de la maladie de Kashin-Beck, une ostéoarthropathie déformante.
Ces maladies n’apparaissent qu’en présence de cofacteurs environnementaux (virus, mycotoxines ou déficit d’apport en iode).
➢ Des carences prononcées avec atteinte musculaire et cardiomyopathie ont aussi été décrites chez des patients sous alimentation parentérale prolongée.
Carences marginales
➢ Plus répandues
➢ Conséquences sur la santé mal définies.
Un faible apport en sélénium (apport quotidien < 20-30 µg/j) entraîne une réduction de la fertilité, une diminution de la capacité de résistance au stress oxydatif, une augmentation de la sensibilité aux infections (dont des infections virales), une fréquence accrue de cancers, de maladies cardio-vasculaires et de maladies dégénératives.
Ces relations sont néanmoins nuancées par différentes études testant l’effet des complémentations en sélénium.
En Belgique, le statut en sélénium de la population n’est pas particulièrement bas mais une partie non négligeable de la population a des apports inférieurs aux apports adéquats définis.
Sujets « à risques » de (sub)déficits
➢ végétariens/végétaliens mal équilibrés
➢ personnes âgées
➢ femmes enceintes et allaitantes
➢ patients sous alimentation parentérale prolongée
➢ patients présentant un syndrome de malabsorption
EXCES
Le sélénium est toxique. La marge entre efficacité et toxicité du sélénium étant limitée, il est important d’éviter tout surdosage.
En exposition chronique
La « selenosis » allie typiquement cheveux cassants, déformation des ongles et desquamation cutanée. Des troubles digestifs sont souvent présents et sont
doses-dépendants ; ils s’accompagnent d’un goût métallique et d’une haleine alliacée désagréable.
En exposition aigüe
Les excès sont rares et décrits principalement chez les travailleurs exposés aux fumées riches en sélénium (fabricants de toner et tambours de photocopieurs, industrie du verre, ceramique).
Le sélénium se comporte comme un irritant, notamment en exposition respiratoire : irritation des muqueuses des voies respiratoires supérieures, bronchite, pneumonie chimique, œdème, dyspnée.
Par voie orale, outre des symptômes digestifs (nausées, vomissement, douleur abdominale, diarrhée), on peut observer des problèmes cardiaques (tachycardie) et neurologiques tels que malaises, tremblements, maux de tête, irritabilité,
etc.
➢ Une méta-analyse (Rees et al., 2013) reprenant l’étude SELECT ne soutient pas la supplémentation quotidienne de sélénium (200 μg/jour) dans la prévention cardiovasculaire et la diminution du risque de diabète de type 2 (qui pourrait même être augmenté).
➢ Des conclusions similaires ont été retrouvées pour la prévention du cancer (colon, poumon et prostate) sauf peut-être pour des populations habituellement peu exposées au sélénium ou ayant un statut sélénié bas (Lee et al., 2011).
➢Très récemment et de manière inattendue, le sélénium a été impliqué dans l’augmentation du risque de cancer de la prostate de haut grade chez des sujets présentant un statut sélénié élevé au départ de la supplémentation (Kristal et al., 2014).
STATUTS DEFICITAIRES
➢ Une complémentation en Se de personnes dont le statut en sélénium est relativement bas pourrait être potentiellement bénéfique. Cette intervention peut se faire par administration de compléments sous forme de composés séléniés biodisponibles (formes organiques telles la levure séléniée) à des doses comprises entre 50 et 100 μg Se/jour.
L’apport total ne devrait idéalement ne pas dépasser 200 μg/jour (apport usuel + complémentaire)
➢ La Société belge de protection contre le cancer recommande toutefois la prudence lorsque la prise de sélénium et autres antioxydants est combinée à certains traitements anticancereux basés sur un effet oxydant (radiothérapie, cyclophosphamide, dacarbazine, analogues du platine, anthracyclines et certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine.
➢ La SBNC (Société belge de Nutrition Clinique) rappelle que la meilleure prévention reste liée à la consommation du sélénium dans son contexte naturel (l’aliment).
De cette abondante flore mixte, les espèces aérobies (Entérobactéries, entérocoques, Lactobacilles, Levures, …) ne représentent que 1%. 99% sont des bacilles Gram négatifs anaérobies.
En dehors de tout syndrome diarrhéique, on peut mettre en évidence un portage transitoire ou permanent de micro-organismes pathogènes ou potentiellement pathogènes (Salmonella, Staphylococcus aureus, Clostridium difficile, Candida albicans).
• Pour coproculture classique et/ou recherche parasites (à l’exception des oxyures)
Mettre une petite quantité de selles dans un récipient propre et sec. Le prélèvement doit être acheminé le plus rapidement possible au laboratoire. A défaut, il doit être conservé maximum 24 heures au frigo (sauf si recherche spécifique de Shigella ou de parasites – il doit dans ce cas être conservé à température ambiante). Recherche de parasites : Il est conseillé d’effectuer 3 prélèvements avec demandes respectives à 2-3 jours d’intervalle en 10 jours maximum.
• Pour la recherche d’œufs d’oxyures :
La méthode du scotch-test anal (ou test de Graham), indépendamment de l’échantillon de selles, est recommandée. Le papier collant transparent doit être appliqué sur la marge anale. Le test doit se faire le matin, avant l’émission des selles et avant toute toilette locale. Le morceau de papier collant est à envoyer au laboratoire collé sur une lame porte-objet.
• Pour la recherche de sang occulte :
Interférence possible avec une alimentation riche et/ou supplémentation en fer ou en vitamine C dans les 3 à 4 jours avant le prélèvement des selles.
Proscrire du régime alimentaire du patient viande, charcuterie, chou blanc, épinards et toute source de vitamine C (jus de fruits, artichauts, radis, concombres,…) pendant 3 à 4 jours avant le prélèvement de selles.
• Parasites : négatif
• Culture aérobie négative pour :
• Salmonella, Shigella, Yersinia enterolytica, Campylobacter,
• Escherichia coli entéropathogène (enfants de moins de 2 ans)
• Dans le cas de demande ciblée et justifiée, c’est à dire uniquement sur selles liquides et après antibiothérapie : Absence de Clostridium difficile toxinogène
•Recherche négative pour Rotavirus et Adénovirus (enfants de moins de 2 ans uniquement).
•La recherche de Vibrio spp, Escherichia coli O157H7 et Aeromonas spp est réalisée lorsqu’une demande explicite est formulée.
Les subdivisions physiopathologiques des diarrhées n’étant pas mutuellement exclusives, la mise en évidence d’un agent infectieux n’écarte pas nécessairement d’autres causes du syndrome diarrhéique. Inversement, l’absence d’un agent infectieux à l’analyse des selles n’élimine pas totalement l’origine infectieuse de la diarrhée.
Femme : 18 – 144 nmole/L
Le dosage de la SHBG est complémentaire au dosage de la testostérone totale. En effet, une série de situations affectent la synthèse de SHBG et donc la concentration de testostérone totale circulante sans qu’il y ait pour autant un trouble de la production de testostérone.
La synthèse de SHBG est diminuée en cas de:
– hypothyroïdie
– thérapie par androgènes
– hirsutisme
– thérapie par corticoïdes
– obésité
– acromégalie
La synthèse de SHBG est augmentée en cas de:
– hyperthyroïdie
– grossesse
– oestrogénothérapie, contraceptifs oraux.
– cirrhose
Remarque : Les techniques actuelles permettent de doser la fraction libre de la testostérone ce qui limite largement l’intérêt des dosages de la testostérone totale et de la SHBG.
Une forte hémolyse peut altérer la réalisation du test.
En cas de forte suspicion clinique de séroconversion ( syndrôme mononucléosique, éruption, malaise, méningisme,…) chez un patient à risque et d’un test de dépistage comprenant l’antigène et les anticorps trouvé négatif, il est utile de rechercher l’antigène p24 par un test spécifique, celui-ci ayant une meilleure sensibilité que celle obtenue par les tests couplant antigène et anticorps.
La recherche de la charge virale HIV (les ARN viraux ) est également un examen de choix dans cette situation.
Placer l’écouvillon dans un milieu de transport NCVP et acheminer au laboratoire, sinon, conserver à température ambiante pendant 24 heures maximum.
Pour le sinus sensu stricto, le recueil des sécrétions purulentes par ponction à la seringue (sous anesthésie locale ou générale) constitue le prélèvement idéal.
Le recueil du liquide de lavage sinusien dans un pot de prélèvement stérile constitue l’alternative la moins invasive et la plus courante.
Prélèvement au cours des sinusites. La principale indication des prélèvements sinusiens proprement dits est la recherche et l’identification de l’agent responsable des sinusites.
Lorsque ces conditions de prélèvement sont strictement respectées, les principaux agents responsables de sinusites aiguës sont Haemophilus influenzae (30 p.100), Streptococcus pneumoniae (20 p. 100) et les anaérobies (10 p.100). Plus rarement le Staphylococcus aureus, les Streptocoques du groupe A, les bacilles Gram –négatifs et Moraxella catarrhalis.
Dans les sinusites chroniques, les bactéries le plus souvent en cause sont les anaérobies (40 p.100 ). Plus rarement Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae et Staphylococcus aureus. Malgré la difficulté du prélèvement sinusien, l’isolement du germe responsable des sinusites reste la méthode de référence si l’on désire freiner l’émergence des germes multirésistants par un recours systématique à l’antibiothérapie probabiliste
Prélèvements au niveau des fosses nasales antérieures.
L’écouvillonnage au niveau des fosses nasales, plus simple à réaliser et donc plus courant, présente uniquement un intérêt épidémiologique : la recherche des porteurs sains de Staphylococcus aureus. (Pour rappel, il existe 20 p.100 de porteurs sains de ce germe dans la population). C’est également un prélèvement de choix pour la recherche des MRSA
– L’augmentation de la pression osmotique du plasma induit la sensation de soif et donc la prise d’eau.
– L’augmentation de la natrémie et donc de la pression osmotique engendre la sécrétion d’hormone antidiurétique (ADH). L’ADH libérée provoque une augmentation de la réabsorption d’eau au niveau des tubes collecteurs.
– L’aldostérone (le plus important des minéralocorticoïdes) agit au niveau rénal en modulant la réabsorption sodique par un mécanisme d’échange entre ions sodium et ions potassium ou H+. La sécrétion de l’aldostérone est elle-même sous contrôle du système rénine-angiotensine: une diminution du volume circulant engendre, au niveau des cellules juxtaglomérulaires, la sécrétion de rénine. La rénine hydrolyse l’angiotensinogène en angiotensine I ultérieurement transformée en angiotensine II. Outre son action hypertensive, l’angiotensine II stimule la sécrétion d’aldostérone.
– L’augmentation du volume sanguin dans l’oreillette stimule la sécrétion d’hormone natriurétique auriculaire qui augmente la sécrétion urinaire de sodium et inhibe la sécrétion d’aldostérone.
Urine de 24 h : 40 – 220 mmol/24 h
Mnémonique: NA
Libellé (F): Sodium
LOINC : 2951-2
Unité: mmol/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 27/02/2023
Un nombre important de désordres peuvent provoquer une diminution de la natrémie.
Cette hyponatrémie peut être due aussi bien à une déplétion du sodium échangeable qu’à une augmentation du volume hydrique.
La déplétion sodique peut être due à un apport alimentaire insuffisant, aux pertes digestives (diarrhées), pertes rénales (diurétiques, tubulopathies, hypoaldostéronisme …).
L’augmentation du volume hydrique peut être due à l’oedème (décompensation cardiaque, cirrhose, syndrome néphrotique), à la polydipsie, ou à une sécrétion inappropriée d’ADH.
L’hypernatrémie est habituellement la conséquence d’un déficit hydrique relatif: prise d’eau insuffisante, pertes hydriques digestives, rénales (diabète insipide) ou cutanées.
Parmi les circonstances pouvant conduire à une augmentation du capital sodé extra-cellulaire citons: le syndrome de Cushing (hypersécrétion des minéralocorticoïdes) et l’apport excessif de NaCl.
• Testicules: +/- 5 %.
• Vésicules séminales: 46 – 80 %.
• Prostate: 13 – 33 %.
• Glandes urétrales et bulbo-urétrales 2 – 5 %.
L’étude du sperme reprend une série d’examens macroscopiques, (volume, coloration,…) microscopiques (mobilité, vitalité, morphologie), bactériologiques et la détermination d’anticorps anti-spermatozoïdes.
• L’échantillon doit être recueilli, après une période d’abstinence sexuelle de 2 jours au minimum et 7 jours maximum, dans un récipient stérile.
• L’échantillon doit être amené au laboratoire endéans l’heure.
• Ne pas utiliser de préservatif (substances spermicides), ne pas recueillir par “coïtus interruptus”.
• Durant le transport au laboratoire, maintenir l’échantillon entre 18 et 25 °C.
pH > 7.2
Coloration: blanc – gris.
Liquéfaction: complète après 1 heure.
Mobilité: plus de 40 % des spermatozoïdes mobiles ou plus de 32% de spermatozoïdes à mobilité progressive
Vitalité: plus de 58 % de formes vivantes.
Morphologie: plus de 3% de formes normales.
Numération : plus de 15 millions/mL.
Anticorps anti-spermatozoïdes: négatif.
Examen bactériologique: Liquide stérile.
Des lithiases biliaires sont fréquemment associées ainsi qu’une insuffisance cardiaque liée à l’anémie chronique.
F : 350 – 4300 ng/mL
H : 800 – 5600 ng/mL
La concentration du DHEAS varie nettement avec l’âge : Il est à son maximum en pérode péripubertaire puis diminue lentement avec l’âge dans les deux sexes.
Les hypercorticismes androgéniques purs peuvent résulter de diverses conditions pathologiques:
– Fonctionnelles: blocage héréditaire de certains enzymes de biosynthèse avec hyperplasie des glandes
– Tumorales: surtout carcinome du cortex.
Le SYNACTHEN® (correspond aux 24 premiers acides aminés de l’ACTH) possède les propriétés stimulantes de l’ACTH sur la corticosurrénale. L’effet de l’injection de Synacthen est objectivé par la mesure de l’évolution de la cortisolémie.
Après 30 ou 60 minutes: augmentation d’au moins 70 ng/ ml par rapport à la cortisolémie basale; pic de cortisol > 200 ng/mL.
Cette augmentation n’est altérée ni par l’âge, ni par le sexe, ni par la période de la journée durant laquelle l’épreuve est réalisée.
– faire un premier prélèvement avant injection.
– injecter lentement (2 minutes) par voie intraveineuse le Synacthen Cortrosyn (0.25 mg)
– 30 min. après l’injection faire un second prélèvement.
– 60 min. après l’injection faire un troisième prélèvement.
Effets secondaires : « Flush », urticaire, choc anaphylactique (rare).
A effectuer en milieu hospitalier.
– Réponse négative: Une cortisolémie basse et qui ne répond pas à la stimulation suggère une insuffisance surrénalienne primitive.
– Réponse faible ou insuffisante: Ce type de réponse s’observe lorsque la glande surrénale a longtemps été au repos du fait d’une insuffisance en ACTH (d’origine organique ou par inhibition de sécrétion lors d’un corticothérapie prolongée).
Ne pas prélever le vendredi ni le samedi ou la veille d’un jour férié
– HLA – B27 et – spondylarthrite ankylosante – syndrome de Reiter – rhumatisme psoriasique
– HLA – DW2 et sclérose en plaques
– HLA – B13 et psoriasis
– HLA – DRW3 et diabète juvénile, thyroïdite de Hashimoto, syndrome de Sjögren.