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F
Le facteur VIII of facteur antihémophilique A est une protéine jouant le rôle de cofacteur dans la cascade de coagulation. Le déficit congénital en facteur VIII est responsable de l’hémophilie A. La transmission de l’hémophilie est récessive, liée au sexe.
Différents facteurs sont susceptibles de provoquer une augmentation du facteur VIII : grossesse, oestroprogestatifs, stress, inflammation.
Mnémonique: XFACTEURVIII
Libellé (F): Facteur VIII
LOINC : 3209-4
Unité: %
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Tube citraté (bouchon bleu)
Dernière modification 09/03/2023
L’hémophilie peut être évoquée devant des hémorragies spontanées, hémarthroses ou hématomes à répétition. Elle est mise en évidence par un allongement de la coagulation (TCA) avec PTT, fibrinogène et temps de thrombine normaux.
La sévérité de la maladie est directement liée au taux de facteur VIII circulant. L’hémophilie est sévère pour un taux inférieur à 1%. L’hémophilie est dite modérée pour un taux entre 1 et 5% en mineure pour un taux de facteur VIII compris entre 5% et 40%.
Le taux de facteur VIII est également diminué dans la maladie de Willebrand. Une diminution acquise du taux de facteur VIII peut résulter de la présence d’un anticorps anti-facteur VIII (hémophilie A acquise), dans le cadre d’une pathologie auto-immune par exemple.
Le facteur IX ou facteur antihémophilique B encore appelé facteur de Christmas est une glycoprotéine synthétisée par le foie. Cette synthèse est vitamine K dépendante. Le déficit congénital en facteur IX est responsable de l’hémophilie B. La transmission de l’hémophilie B est récessive, liée au sexe.
Un taux minimal de 30-40% est nécessaire pour assurer l’hémostase.
Mnémonique: XFACTEURIX
Libellé (F): Factor IX
LOINC : 3187-2
Unité: %
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : tube citraté (bouchon bleu)
Dernière modification 09/03/2023
L’hémophilie peut être évoquée devant des hémorragies spontanées, hémarthroses ou hématomes à répétition. Elle est mise en évidence par un allongement de la coagulation (TCA).
La sévérité de la maladie est directement liée au taux de facteur IX circulant. L’hémophilie est sévère pour un taux inférieur à 1 %. L’hémophilie B est dite modérée pour un taux entre 1 et 5% en mineure pour un taux de facteur VIII compris entre 5% et 25%. Entre 25 et 50%, les taux sont limites.
Le facteur IX étant une glycoprotéine synthétisée par le foie et vitamine K dépendante, des déficits acquis peuvent apparaître lors d’insuffisances hépatiques ou de traitements par anti-vitamines K.
Le facteur XIII est un facteur stabilisant de la fibrine.
Mnémonique: XFACTEURXIII
Libellé (F): Facteur XIII
Unité: %
Délai de réponse (en jours): 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Tube citraté (bouchon bleu)
Dernière modification 09/03/2023
Le déficit en facteur XIII ( transmission autosomale récessive) est très rare dans sa forme homozygote. Les déficits sont à l’origine de manifestations hémorragiques dont les localisations sont caractéristiques ( hématomes sous-cutanés étendus, hématomes musculaires, hématome cérébral, absence d’hémarthrose) ; ces hémorragies ont aussi un caractère retardé (elles surviennent plusieurs heures après un traumatisme).
Des anomalies de cicatrisation et une propension à faire des fausses-couches ont également été observées.
TCA et PTT sont normaux.
Les anticorps anti-facteur intrinsèque empêchent la liaison de la vitamine B12 au facteur intrinsèque. Ils entravent donc l’absorption normale de la vitamine B12.
Si le dosage doit être postposé, l’échantillon est congelé. L’hémolyse invalide le test.
Mnémonique: XFACTEURINTRES
Libellé (F): Anti-facteur intrinsèque
Unité: U/mL
Délai de réponse (en jours): 14
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
La fréquence des résultats positifs augmente avec l’âge.
Mnémonique: RA
Libellé (F): Facteur rhumatoïde
LOINC : 11572-5
Unité: U/mL
Délai de réponse (en jours) : 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 01/03/2023
Environ 75 % des cas de polyarthrite rhumatoïde présentent un R A Test positif. Cette positivité est rarement précoce, le plus souvent le R A Test ne le devient qu’après 4 à 6 semaines de maladie clinique. L’intensité de la réaction semble être sans relation avec les signes cliniques.
Dans la pseudo-polyarthrite rhizomélique, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique, le R A Test est habituellement négatif.
Dans les collagénoses et plus particulièrement dans la maladie lupique, le R A Test peut être positif.
On peut rencontrer un R A Test positif lors d’affections très diverses telles les atteintes hépatiques, les dysglobulinémies, certaines infections chroniques bactériennes ou parasitaires, lors de fibroses pulmonaires, et lors de néoplasies.
Remarque: Le RA Test latex et le Waaler-Rose sont deux réactions complémentaires, l’une est plus spécifique et l’autre plus sensible
La fréquence des résultats positifs augmente avec l’âge.
Environ 75 % des cas de polyarthrite rhumatoïde présentent un test de Waaler-Rose positif. Cette positivité est rarement précoce, le plus souvent le test de Waaler-Rose ne devient positif qu’après 4 à 6 semaines de maladie clinique. L’intensité de la réaction semble être sans relation avec les signes cliniques.
Dans la pseudo polyarthrite rhizomélique, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique, le Waaler-Rose est habituellement négatif.
Dans les collagénoses et plus particulièrement dans la maladie lupique, le Waaler-Rose peut être positif.
On peut rencontrer un Waaler-Rose positif lors d’affections très diverses telles les atteintes hépatiques, les dysglobulinémies, certaines infections chroniques bactériennes ou parasitaires, lors de fibroses pulmonaires, et lors de néoplasies.
Remarque: Le RA Test latex et le Waaler-Rose sont deux réactions complémentaires, l’une est plus spécifique et l’autre plus sensible
Cette anomalie, le plus souvent constitutionnelle, est alors due à une anomalie génétique appelée « mutation du facteur V Leiden ».
Indiquer d’éventuels traitements en cours : certains médicaments peuvent interférer avec le dosage (traitements anticoagulants, pilules oestroprogestatives).
Mnémonique: XAPC
Libellé (F): APC-R (Fact.V Leiden)
Unité: ratio
Délai de réponse (en jours) : 10
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Tube citraté (bouchon bleu) + Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 09/03/2023
L’APC résistance est la cause constitutionnelle la plus fréquente de la maladie thromboembolique.
Cette anomalie est retrouvée chez 20 à 30 % des patients ayant présenté une thrombose veineuse inexpliquée (contre 3 à 5 % dans la population générale).
En présence d’une résistance à la protéine C activée, il est nécessaire de rechercher la mutation facteur V Leiden. Cette recherche de mutation, qui constitue le test de confirmation, permet de préciser le caractère hétérozygote (associé à un risque faible) ou homozygote (associé à un risque important) de la mutation.
Il existe aussi, dans un nombre limité de cas (< 5 %), des résistances à la protéine C activée acquises, qui ne sont alors associées à aucune mutation génétique.
Mnémonique: FAN
Libellé (F): FAN screening (IFI)
Délai de réponse (en jours):
Screening : 1
Titrage et identification : 6
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
• le fer fonctionnel (70%) impliqué dans le transport de l’oxygène (hémoglobine et myoglobine) et dans de nombreux processus enzymatiques fondamentaux (cytochrome oxydase, catalase, peroxydase)
• le fer stocké sous forme de réserves (+/-25%) . Ces dernières sont liées principalement à une protéine : la ferritine
• le fer dit biodisponible (<1%) lié à la transferrine circulante et capable de rejoindre les différents sites d’utilisation.
L’absorption digestive est maximale au niveau du duodénum et du jéjunum et est régulée par l’hepcidine (une hormone peptidique synthétisée par le foie) et par la ferroportine (une protéine membranaire entérocytaire)
L’analyse est réalisée sur sérum, l’hémolyse invalide le test.
Questions à poser au patient
Médication en cours ? Médicaments contenant du fer (Tardyferon®, Fero-Grad®, Losferron®, Ferricure®,…), complexes vitaminiques contenant du fer.
Cycle menstruel ? Chute de la sidérémie après les menstruations (la progestérone augmente la sidérémie)
Travailleurs de nuit ? Il existe un cycle nyctéméral important lié à l’alternance veille-sommeil. La sidérémie est maximale le matin, puis les valeurs diminuent progressivement en cours de journée, le minimum se situant entre 21h et 5h. Ce rythme est inversé chez les travailleurs de nuit.
Femme : 50 – 170 µg/dL
Mnémonique: FER
Libellé (F): Fer
LOINC : 2498-4
Unité: µg/dL
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 22/02/2023
Adultes H : 9 mg/jour
F : 15 mg/jour (jusqu’à la ménopause)
Grossesse et allaitement : 15 mg/jour
La biodisponibilité du fer hémique (origine animale :viande, poisson, volaille) est sensiblement plus élevée que celle du fer non hémique (origine végétale : légumes, légumineuses, céréales et fruits).
De nombreux micronutriments, aliments et médicaments influencent également l’absorption du fer. L’acide phytique (enveloppe des céréales et légumineuses) , les polyphénols (thé, café, vin, épices), le calcium, le zinc, le cuivre, les IPP inhibent cette absorption. La vitamine C accroît son absorption.
Sources alimentaires riches en fer : viandes, volailles, poissons, légumes, légumineuses, céréales, fruits. En Belgique, les sources de fer les plus importantes sont le pain, la viande, les charcuteries, les pommes de terre et les céréales pour petit déjeuner.
Apports maximal tolérable
Un apport excessif de fer est dommageable pour la santé. A la dose de 50-60 mg/jour, il n’est pas rare d’observer des nausées, de l’inconfort, de la constipation et des douleurs abdominales. Ces plaintes peuvent être atténuées lors de la prise du complément avec le repas
HYPOSIDEREMIE
➢ Une hyposidérémie ne sera évocatrice d’une carence martiale qu’en l’absence d’un syndrome inflammatoire et dans un contexte d’élévation de la transferrine et/ou d’une diminution de la ferritine. En absence d’inflammation, l’abaissement de ferritine est le meilleur test d’un déficit en fer.
HYPERSIDEREMIE
➢ De la même façon, il est nécessaire de s’assurer de la cohérence du bilan ferrique (ferritine, % de saturation de la transferrine) avant d’évoquer une hypersidérémie d’origine pathologique (hémochromatose, hémosidérose posttansfusionnelle, cytolyse hépatique,….)
➢ Le meilleur test de dépistage d’une surcharge en fer est l’augmentation de la saturation de la transferrine
➢ Chez les enfants nourris exclusivement au sein, une supplémentation en fer doit être mise en route à partir de 6 mois (1mg/kg/jour).
➢ Une complémentation systématique en fer pendant la grossesse n’est pas recommandée en dehors d’un déficit avéré.
➢ La consommation quotidienne (aliment+complément) ne doit pas excéder 9 mg/jour chez l’homme et 15 mg/jour chez la femme
➢ En cas de déficit important, il existe des préparations apportant 80 à 100 mg de fer métal.
Ces dernières doivent être utilisée sous supervision médicale pendant des périodes courtes (3-6 mois maximum)
Femme : 10 – 291 µg/L
Mnémonique: FERRI
Libellé (F): Ferritine
LOINC : 2276-4
Unité: µg/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 22/02/2023
– Le dosage de la ferritine est un bon marqueur de la restauration du capital ferrique après thérapeutique, à la condition de ne réaliser le dosage de contrôle que 1 à 2 mois après l’instauration du traitement.
– En cas d’hémochromatose les concentrations de la ferritine dépassent généralement 500 µg/L.
En absence d’inflammation, l’abaissement de la ferritine est le meilleur test d’une carence en fer. Le meilleur test de dépistage d’une surcharge en fer est l’augmentation de la saturation de la transferrine.
– Serrer le garrot au minimum.
– Respect scrupuleux du rapport sang/anticoagulant.
– Mélanger aussitôt par retournements lents mais complets, sans produire de mousse ni d’hémolyse mécanique.
– Faire la mesure idéalement endéans les 4 heures.
L’hémolyse ou toute amorce même minime de la coagulation invalide le test.
Mnémonique: FIBRI2
Libellé (F): Fibrinogène
Unité: mg/dL
Délai de réponse (en jours) : 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 1
Mode de prélèvement : Plasma citraté (bouchon bleu)
Dernière modification 08/03/2023
– L’hypofibrinogénémie résulte soit d’une consommation importante (C.I.V.D., traitement fibrinolytique, …), soit d’un déficit de synthèse congénital (hypo-, a-, dysfibrinogénémie) ou acquis (hépatopathies sévères).
Les folates proviennent de nombreuses sources alimentaires (légumes verts, céréales, foie,…) qui permettent, si le régime est équilibré, de répondre aux besoins journaliers qui sont de l’ordre de 50 mg.
L’absorption se fait dans l’intestin grêle, principalement au niveau du jéjunum, sous forme de monoglutamates, soit par un processus actif, soit par simple diffusion.
Les réserves en folates sont peu importantes en regard de la vitesse d’excrétion. Chez un adulte normal, on peut mettre en évidence une réduction des folates sériques trois semaines après l’instauration d’un régime déficient en dérivés de l’acide folique. La forme métabolique “carrefour” est le tétrahydrofolate. Les dérivés du tétrahydrofolate interviennent dans la synthèse de l’ADN.
Acide folique sérique : > 5.4 µg/L
Acide folique érythrocytaire : 280 – 791 µg/L
Acide folique sérique : analyse réalisée sur sérum. Si le dosage doit être postposé, l’échantillon est congelé. L’hémolyse invalide le test.
Acide folique érythrocytaire : sang prélevé sur EDTA
Mnémonique: ACFOL
Libellé (F): Acide folique sérique
LOINC : 2284-8
Unité: µg/L
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Sérum
Mnémonique: ACFOLER
Libellé (F): Acide folique érythrocyt.
LOINC : 2283-0
Unité: µg/L
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Tube hémato EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 22/02/023
Une carence en acide folique – tout comme une carence en vitamine B12 – perturbe la synthèse normale de l’ADN.
Cette perturbation existe quel que soit le type cellulaire. Au niveau de la lignée rouge, elle conduit à un asynchronisme dans la maturation. Les érythroblastes anormaux sont appelés mégaloblastes. Ils conduisent à la présence dans le sang de globules rouges de grand taille.
Le dosage de l’acide folique se situe donc dans le contexte de l’investigation d’une anémie macrocytaire (VGM > 100 µ3).
Les causes de carence en acide folique sont variables et elles peuvent être multifactorielles: carence d’apport, malabsorption en général, alcoolisme, médicaments susceptibles de provoquer une anémie mégaloblastique, …
Le taux d’acide folique érythrocytaire semble refléter davantage l’intégration de l’acide folique absorbé et donc l’état des réserves, ce qui permet de détecter plus précocement un état carentiel. De plus il est moins influencé par la prise récente de vitamines.
Plusieurs formules, dont celle de Cockcroft et Gault et plus récemment l’équation MDRD, ont été proposées pour estimer la clairance de la créatinine. Cette dernière est considérée actuellement comme supérieure à la première. La NKDEP recommande d’accompagner systématiquement les résultats de dosage de la créatinine sérique d’une estimation de la GFR par l’équation MDRD.
Interprétation :
de 30 à 59 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale chronique modérée
de 15 à 29 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale chronique sévère
< 15 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale terminale
Limites de l’équation MDRD :
l’équation ne peut être utilisée pour les patients de moins de 18 ans · elle n’est pas validée pour les patients de plus de 70 ans, pour les femmes enceintes, pour les individus présentant une taille corporelle ou une masse musculaire extrême, ainsi que pour les individus suivant un régime alimentaire inhabituel ou souffrant de malnutrition. · elle n’est pas validée pour les groupes ethniques autres que Caucasiens et Afro-Américains. · Le résultat doit être multiplié par 1.21 chez les patients Afro-Américains. · Les valeurs > 60 étant imprécises doivent être répondues > 60 mL/min/1.73 m2.
Une infection persistante par le papillomavirus (HPV) est la cause principale du cancer du col et des lésions néoplasiques intraépithéliales.
• Insérer la zone centrale de la brosse dans le canal endocervical suffisamment pour permettre le contact étroit avec la région exocervicale
• Appuyer doucement puis tourner 5 fois dans le sens horaire
• Rincer la brosse Cervex immédiatement dans le flacon de solution de fixation (ThinPrep) en pressant une dizaine de fois les poils contre le fond du flacon
• Agiter la brosse pour détacher le reste des cellules recueillies
• Jeter la brosse.
Classification de Bethesda :
• ASC-US : Anomalies épithéliales malpighiennes dont la signification n’est pas précisée.
• ASC-H : Anomalies épithéliales malpighiennes qui ne permettent pas d’exclure une lésion de haut grade.
• LSIL : Lésions de bas grade : Néoplasies intraépithéliales cervicales CIN1 ou dysplasie légère et les lésions dues à l’HPV.
• HSIL : Lésions de haut grade comprenant les néoplasies intraépithéliales cervicales CIN II et III ou dysplasies modérées et sévères et le carcinome in situ.
• Carcinome malpighien invasif.
• AGUS : Atypies des cellules glandulaires d’origine indéterminée.
• Adénocarcinome endocervical.
• Adénocarcinome endométrial.
Le portage de germes potentiellement pathogènes comme Neisseria meningitidis, Streptocoque pneumoniae et Haemophilus influenzae est possible.
A l’examen direct, la présence d’une association fuso-spirillaire associée à de nombreux polynucléaires peut être le signe d’une angine de Vincent qui est une angine ulcéronécrotique. Cette pathologie de l’adulte jeune, est souvent associée à un état bucco-dentaire insatisfaisant. Neisseriae gonorrhoeae peut également être responsable de pharyngites. Corynebacterium diphtheriae est responsable d’angines pseudomembraneuses. Les anaérobies se recherchent dans les phlegmons amygdaliens
Otite externe : Ecouvillonnage du conduit auditif sous otoscope. Placer l’écouvillon dans un milieu de transport. NCVP ( Neuw Copan Vi-Pak Amies Gel ) et acheminer au laboratoire, sinon, conserver au frigo maximum 24 heures.
Otite moyenne : Tympan intact : nettoyer le conduit auditif externe avec une solution antiseptique puis collecter le liquide à l’aide d’une seringue.
Tympan perforé: collecter le liquide à l’aide d’un écouvillon fin le plus près possible du tympan, après mise en place d’un spéculum d’oreille. Placer l’écouvillon dans un milieu de transport. NCVP ( Neuw Copan Vi-Pak Amies Gel ) Acheminer au laboratoire le plus rapidement possible (24 heures maximum à température ambiante).
• Les otites moyennes aiguës représentent la situation la plus courante chez l’enfant entre 3 mois et 6 ans. Indépendamment de l’âge, Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae représentent plus de 50 % des bactéries responsables des OMA. Viennent ensuite le Staphylococcus aureus, les Entérobactéries, les Streptocoques du groupe A et la Branhamella catarrhalis. Chez le nourrisson de moins de 3 mois , le Pseudomonas aeruginosa, le Staphylococcus aureus et les Entérobactéries sont les principales bactéries responsables des OMA, avec la particularité d’une multirésistance plus marquée due probablement à une contamination hospitalière à la maternité.
• Dans les otites externes, le Staphylococcus aureus, le Pseudomonas aeruginosa et les Mycoses constituent les principaux micro-organismes retrouvés à la culture.
• Dans les otites chroniques, on peut retrouver des bactéries très variées comprenant toute la gamme des Entérobactéries, le Pseudomonas aeruginosa, les Anaérobies et le B.K. Le prélèvement bactériologique pour isolement, identification et antibiogramme de la bactérie responsable au cours d’une otite est indiquée : – dans les situations où on peut retrouver des bactéries très variées ( otites chroniques et OMA du nourrisson de moins de 3 mois ) ; – devant les échecs thérapeutiques rendant obligatoire l’étude de la sensibilité aux antibiotiques ; – et bien sûr chez les patients immuno-déprimés. Dans les autres cas, le traitement antibiotique des otites est bien codifié et prescrit le plus souvent sans prélèvement bactériologique préalable.
Kératite : grattage de la cornée au bord de l’ulcère (à faire par un ophtalmologue) à ensemencer immédiatement
Le gonocoque peut aussi être recherché par PCR en même temps que Chlamydia trachomatis. Le prélèvement se fait alors au moyen du frottis ad hoc. Il faut, avant de faire le prélèvement, s’assurer qu’il n’y a pas eu d’émission d’urines précédant le prélèvement. Trichomonas vaginalis sera retrouvé sur l’examen à frais. Pour ce faire le frottis devra être effectué avant la première miction du matin. Pour l’Ureaplasma urealitycum et le Mycoplasma hominis, le frottis devra idéalement être placé dans un milieu de transport prévu à cet effet. La recherche d’Herpes simplex se fait PCR sur le même milieu que Chlamydia Trachomatis
Le groupe 1 dont le portage est habituel : Lactobacillus, Corynébactéries, Streptocoques viridans.
Le groupe 2 dont le portage est fréquent : Streptocoques du groupe B et D, entérobactéries, anaérobies, Staphylocoques coagulase + et – , Gardnerella vaginalis, Candida et Mycoplasmes.
Le groupe 3 dont le portage est plus exceptionnel : Pneumocoques, Haemophilus sp,Streptocoques du groupe A.
Le prélèvement est effectué en fonction du diagnostic clinique :
• Au niveau des organes génitaux externes : vulve, lèvres
• Sous spéculum pour le vagin et l’endocol
• Minimum 1 heure après avoir uriné et après avoir nettoyé l’orifice externe pour l’urètre. Le frottis doit être placé dans un milieu de transport (New Copan Vi-Pak Amies Gel)
• l’examen à frais à exécuter dans les 60 minutes qui permettra la détection des Trichomonas vaginalis
• l’examen direct qui permettra de déterminer si le frottis est inflammatoire (présence de nombreux polynucléaires) ou non, de voir si la flore lactique est encore dominante ainsi que de permettre la mise en évidence de « Clue cells » (cellules épithéliales tapissées de Gardnerella et de Mobiluncus) ou de Neisseria gonorrhoeae dans les polynucléaires
FSH (Follicle Stimulating Hormone) et LH (Luteinizing Hormone) sont des hormones de nature glycoprotéique synthétisées au niveau antéhypophysaire. FSH et LH, tout comme TSH et HCG se composent de deux sous unités: a et b.
La sous-unité a est commune aux quatre hormones, par contre, la sous-unité b présente des caractéristiques structurelles propres à chacune. Les singularités moléculaires de la chaîne b confèrent la spécificité fonctionnelle et permettent le dosage différentiel complet de FSH, LH, TSH et HCG par les méthodes immunologiques utilisant les anticorps monoclonaux.
Au niveau de l’ovaire, la FSH exerce son action en stimulant la maturation folliculaire et la production d’oestrogènes. L’élévation des oestrogènes déclenche un pic de LH, et dans une moindre mesure de FSH, entraînant l’ovulation. La synthèse de progestérone par le corps jaune est sous l’influence de la LH.
Au niveau testiculaire, la FSH agit sur la spermatogenèse, et la LH stimule la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig. La régulation de la sécrétion de FSH et LH est un phénomène complexe faisant principalement intervenir:
– L’axe hypothalamo-hypophysaire par l’intermédiaire d’une hormone peptidique: la LH-RH (luteinizing hormone – releasing hormone), aussi appelée Gn-RH (gonadotropin-releasing hormone).
– Le taux de testostérone et de progestérone (feedback négatif).
– Le taux d’œstrogènes (feedback négatif ou positif, selon le moment du cycle et la concentration)
Homme prépuberté : < 4.6 U/L
Homme adulte : 1.4 – 18.1 U/L
Femme prépuberté : 0.7 – 6.7 U/L
Femme phase folliculaire : 2.5 – 10.2 U/L
Femme pic ovulatoire : 3.4 – 33.4 U/L
Femme phase lutéale : 1.5 – 9.2 U/L
Femme ménopause : 23 – 116 U/L
•LH
Homme prépuberté : < 3.6 U/L
Homme adulte : 1.5 – 9.3 U/L
Femme prépuberté : < 3.9 U/L
Femme phase folliculaire : 1.9 – 12.5 U/L
Femme pic ovulatoire : 8.7 – 76.3 U/L
Femme phase lutéale : 0.5 – 16.9 U/L
Femme ménopause : 15.9 – 54 U/L
Les dosages de FSH et LH s’inscrivent, avec ceux de la testostérone et de la testostérone libre, comme tests de base de l’investigation de la fonction testiculaire.
Ils permettent la distinction entre un hypogonadisme primaire (ou hypergonadotrope : augmentation de la LH) ou secondaire (hypogonadotrope :LH normale ou diminuée).
Hypogonadisme primaire
– acquis : oreillons, irradiation, traumatisme…
– congénital : Klinefelter, agénésie testiculaire, bloc enzymatique dans la synthèse des androgènes
– maladie systémique : insuffisance rénale, cirrhose
Hypogonadisme secondaire
– lésion hypothalamique ou hypophysaire, panhypopituitarisme, syndrome de Kallman (déficience isolée en LH-RH), hyperprolactinémie
– malnutrition, affection chronique sévère
Les résultats subnormaux ou d’interprétation délicate peuvent être avantageusement complétés par des dosages hormonaux (prolactine, oestradiol) ou par une épreuve dynamique (test de stimulation au LH-RH).
Chez la femme:
Les tests de base de l’investigation de la fonction ovarienne comprennent les gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH), l’oestradiol et la progestérone. Ils sont complétés selon les cas par les dosages de prolactine, oestrone et androgènes.
Les tests dynamiques (test de stimulation au LH-RH) peuvent s’avérer nécessaires à l’appréciation de l’intégrité de l’axe hypothalamus – hypophyse – ovaire.
Hypogonadisme primaire
– acquis : irradiation, chimiothérapie
– congénital : Turner
Hypogonadisme secondaire :
– lésion hypothalamique ou hypophysaire, panhypopituitarisme, syndrome de Kallman (déficience isolée en LH-RH), hyperprolactinémie
– malnutrition, affection chronique sévère
En période d’activité génitale : On distingue classiquement au cours du cycle menstruel, 4 phases: menstruelle, folliculaire, ovulatoire, et lutéale.
Durant la phase folliculaire, la FSH stimule la croissance folliculaire et permet (en présence d’un taux suffisant de LH) la production d’œstrogènes.
En phase ovulatoire, FSH et LH agissent en synergie sur le follicule arrivé à maturité permettant l’expulsion de l’ovocyte et la transformation du follicule mûr en corps jaune.
En phase lutéale, la LH agit sur les cellules du corps jaune induisant la production de progestérone.
La “normalité biologique” s’apprécie par rapport à la longueur du cycle, aux taux des gonadotrophines, aux synthèses d’œstrogènes et à la production de progestérone.
En période de pré-ménopause et de ménopause:
Vers l’âge de 45 ans, la fréquence des cycles ovulatoires diminue, principalement par disparition progressive du capital folliculaire mais également à cause d’une diminution de la réponse ovarienne aux gonadotrophines FSH et LH. Cette période de raréfaction des cycles ovulatoires et de diminution de l’hormonogénèse ovarienne est définie comme pré-ménopause. Durant cette période, les concentrations sériques de LH et surtout de FSH augmentent pour atteindre les valeurs élevées constatées en période de ménopause confirmée.
De faux résultats positifs peuvent être observés chez des patients atteints de lupus érythémateux, chez les patients âgés, les femmes enceinte, en cas de borréliose ou de gingivite. Par ailleurs, les tests tréponémiques détectent également les anticorps dirigés contre les tréponèmes responsables de tréponématoses non vénériennes acquises par les patients ayant vécu en régions endémiques (Afrique, Amérique centrale et du Sud). Des tests tréponémiques positifs peuvent donc être le reflet d’un contact ancien avec ces germes chez des patients concernés. La recherche des anticorps tréponémiques dans le LCR peut aider au diagnostic de neurosyphilis. Les anticorps doivent être dosés quantitativement par TPHA ou FTA en même temps que l’albumine et les IgG dans le LCR et un sérum prélevé simultanément , de façon à établir l’index des anticorps tréponémiques et démontrer s’il y a une production intrathécale ou non. La sensibilité de cette recherche varie selon les études entre 62 et 95 %.
En cas de suspicion de syphilis congénitale, il est possible de réaliser la recherche des IgM par la méthode FTA. La sensibilité de cette technique est de 75%.