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U
Dans l’urine: 12- 20 g/24 h.
L’urémie (ou azotémie) augmente légèrement avec l’âge.
Mnémonique: UREE
Libellé (F): Urée
LOINC : 3091-6
Unité: mg/dL
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 22/02/2023
Le dosage de l’urée, comme test de surveillance de la fonction rénale, est un paramètre à intégrer dans une investigation plus large ou une place prépondérante est laissée au dosage de la créatinine et à la détermination de sa clearance.
La mise en évidence d’une hyper-urémie peut être le reflet d’une perturbation pré-rénale (décompensation cardiaque, pertes hydriques, augmentation du catabolisme protéique), le plus souvent d’une insuffisance rénale aiguë ou chronique ou d’une anomalie post-rénale (calculs, hypertrophie prostatique, tumeur de la vessie).
L’urée augmente en cas de régime riche en protéines.
La mise en évidence d’une hypo-urémie reflète une insuffisance hépatique à un stade terminal s’accompagnant alors d’une hyper-ammoniémie.
Le gonocoque peut aussi être recherché par PCR en même temps que Chlamydia trachomatis. Le prélèvement se fait alors au moyen du frottis ad hoc. Il faut, avant de faire le prélèvement, s’assurer qu’il n’y a pas eu d’émission d’urines précédant le prélèvement. Trichomonas vaginalis sera retrouvé sur l’examen à frais. Pour ce faire le frottis devra être effectué avant la première miction du matin. Pour l’Ureaplasma urealitycum et le Mycoplasma hominis, le frottis devra idéalement être placé dans un milieu de transport prévu à cet effet. La recherche d’Herpes simplex se fait PCR sur le même milieu que Chlamydia Trachomatis
Globules blancs < 30 /µL
Globules rouges < 30 /µL
Cylindres hyalins < 8 /µL
Cylindres granuleux < 1 /µL
Cellules épithéliales urothéliales (voies hautes) < 3 /µL
Flore bactérienne : absence
Absence Bactériurie non significative (au sens strict) < 100.000 CFU/mL
Bactériurie non significative (intégrée) < 10.000 CFU/mL
• Globules rouges : On parle d’hématurie lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL. La distinction entre hématurie des voies urinaires basses et hématurie rénale reposant sur la morphologie des érythrocytes (érythrocytes normaux dans le premier cas et dysmorphocytose dans le second) doit être interprétée avec prudence, notamment à cause de la grande variabilité liée aux observateurs et à la qualité de l’échantillon
• Globules blancs: On parle de leucocyturie pathologique lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL Les polynucléaires neutrophiles étant les plus régulièrement retrouvés, l’importance de la leucocyturie ne permet pas de préjuger de son étiologie. Une leucocyturie pathologique est généralement associée à une infection urinaire haute ou basse. Toutefois on rencontre des leucocyturies aseptiques (automédication, présence d’inhibiteurs de la croissance bactérienne, contamination vaginale,…) Chlamydia, Ureaplasma, BK, responsables de leucocyturies pathologiques nécessitent des conditions de mise en évidence particulières et doivent donc être spécifiquement prescrits
• Cylindres: Les cylindres sont formés d’une structure protéique (précipitée) reproduisant le moule de la lumière tubulaire. Ils peuvent contenir de nombreuses inclusions (hématies, leucocytes, granules, cellules cytoplasmiques, cristaux, particules graisseuses). La présence de cylindres contenant des inclusions permet d’attribuer une origine rénale aux éléments cellulaires contenus dans l’urine.
• Cellules épithéliales: La présence de cellules épithéliales pavimenteuses est sans signification car elle correspond à une desquamation mécanique ou physiologique des cellules du tissu pavimenteux des voies urinaires basses. La présence de plus de 3 cellules urothéliales/µL suggère une affection tubulaire ; ces cellules correspondent aux cellules des voies urinaires hautes.
• Cristaux La présence de nombreux cristaux peut être révélée sans qu’on puisse attribuer la moindre signification pathologique. Cette présence dépend essentiellement du pH, de la température, de la densité, du régime alimentaire. L’exception essentielle est la présence de cristaux de cystine en tant qu’élément diagnostique de cystinurie.
• Micro-organismes
Bactériurie: Le diagnostic bactériologique d’une infection du tractus urinaire se base sur la culture quantitative de l’urine. La bonne interprétation de celle-ci repose sur la notion de bactériurie significative exprimée en nombre de germes viables par mL d’urine (CFU / mL: Colony Forming Unit) Une bactériurie est considérée comme significative au sens strict à partir de 100.000 CFU/mL. Toutefois, une bactériurie située entre 10.000 à 100.000 CFU/mL n’exclut pas l’infection. Dans cette zone, il convient de tenir compte de critères biologiques (pyurie manifeste à l’examen direct, germe à croissance lente ou rapide) ou cliniques (femme enceinte ou non, bactériurie symptomatique ou pyélonéphrite aigüe, prostatite) …Une bactériurie polymicrobienne en l’absence de pyurie est probablement due à une contamination. Les bacilles Gram-négatifs représentent 82 à 84 % des germes les plus couramment incriminés dans les infections urinaires et parmi ces Gram-négatifs, Escherichia Coli représente à lui seul environ 80 %. Les cocci Gram-positifs représentent environ 12 % (Entérocoques et Staphylocoques essentiellement avec respectivement 9 et 13%). Autres micro-organismes: Les levures (essentiellement Candida albicans) et les Mycoplasmes constituent les autres micro-organismes (environ 3%) incriminés dans les infections urinaires.
L’ECBU sera avantageusement complété par l’examen de la “tigette réactive”. Pour l’interprétation des paramètres fournis par cette dernière, on se référera aux tests individuels qui sont repris dans le présent répertoire
Toute obstruction des voies biliaires, empêchant l’arrivée de bilirubine au niveau intestinal et sa dégradation, provoque l’apparition d’urines brun foncé et de selles décolorées.
Il peut y avoir surcharge de la capacité fonctionnelle du foie par:
– Catabolisme accru de l’hémoglobine (hémolyse intravasculaire en général, résorption d’hématomes importants).
– Formation accrue d’urobilinogène dans l’intestin (constipation importante, iléus).
• Urobilinogénurie de causes hépatiques:
Toute pathologie diminuant la capacité fonctionnelle du foie (hépatites virales, hépatites toxiques, hépatites chroniques, …) peut conduire à une élévation de concentration urinaire d’urobilinogène.
Le dosage de l’urée, comme test de surveillance de la fonction rénale, est un paramètre à intégrer dans une investigation plus large ou une place prépondérante est laissée au dosage de la créatinine et à la détermination de sa clearance.
La mise en évidence d’une hyperurémie peut être le reflet d’une perturbation prérénale (décompensation cardiaque, pertes hydriques, augmentation du catabolisme protéique), d’un trouble rénal en général ou d’une anomalie post-rénale (calculs, hypertrophie prostatique, tumeur de la vessie).
L’urée augmente en cas de régime riche en protéines
V
Valeurs thérapeutiques : 50-100 mg/L
Toxicité > 120 mg/L
La mesure de la concentration sérique permet d’optimaliser la posologie et d’investiguer une éventuelle toxicité.
IgG : absence : pas de contact
IgG : présence : contact ancien
Mnémonique: VARIM
Libellé (F): VZV IgM
Délai de réponse (en jours): 3
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
Mnémonique: VARIG
Libellé (F): VZV IgG
Délai de réponse (en jours): 3
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
Ce dernier type d’antigènes provoque l’apparition d’anticorps (les réagines) mis en évidence par un test d’agglutination : le VDRL (Veneral Disease Research Laboratory test).
Le RPR (Rapid Plasma Reagin) utilise un antigène RPR, variante de l’antigène VDRL auquel l’ajout d’additifs a permis d’améliorer la stabilité de la suspension cardiolipidique. L’antigène RPR est fixé à des microparticules de charbon qui s’agglutinent en présence des anticorps.
Le VDRL se positive en règle générale une à quatre semaines après l’apparition du chancre primaire soit quatre à huit semaines après l’infection. La sensibilité du VDRL lors de l’infection primaire est de l’ordre de 67 à 80 %
Les titres atteignent leur maximum au stade secondaire puis déclinent lentement en absence de traitement. Au stade secondaire, la sensibilité du test est de quasi 100 %.
70 % des syphilis non traitées gardent un VDRL positif.
Après traitement:
– si celui-ci est très précoce, on peut ne mesurer aucune réponse immunitaire.
– dans la plupart des cas, l’instauration d’un traitement au stade primaire ou secondaire provoque une chute des taux d’anticorps de deux dilutions dans les six mois. Cependant, les patients traités tardivement ou ayant fait plusieurs épisodes peuvent garder un test positif beaucoup plus longtemps. Un VDRL positif ne signifie donc pas nécessairement un échec du traitement, mais par contre une remontée significative du titre signe un échec du traitement ou une réinfection.
Faux positifs :
1 – 2 % dans la population générale (femmes enceintes, patients âgés…) et jusqu’à 10 % parmi les usagers de drogues intraveineuses. Certaines pathologies infectieuses ou auto-immunitaires peuvent provoquer l’apparition de réagines. Il est donc indispensable en cas de VDRL positif de compléter l’investigation par un dosage d’anticorps antitréponémiques ( FTA ou TPHA). En cas de suspicion clinique d’infection et de résultat négatif, il est utile de demander au laboratoire de tester à nouveau le sérum en dilution (phénomène de prozone). Un VDRL positif dans le liquide céphalo-rachidien est un critère diagnostique de neurosyphilis, cependant entre 30 et 60 % de patients atteints de neurosyphilis ont un résultat de VDRL négatif dans le liquide céphalo-rachidien.
Homme 80 – 103 µ³
Femme 81 – 102 µ³
Enfant 73 – 98 µ³
Le VGM est une constante érythrocytaire fondamentale dans l’investagation d’une anémie.
– VGM > 103 : Macrocytose.
La macrocytose résulte d’un arrêt plus précoce du nombre de mitoses.
Elle est associée aux anomalies de synthèse de l’ADN (carences en acide folique et vitamine B12, dysérythropoïèses congénitales, …)
– VGM = 80 à 103 : Normocytose.
– VGM < 80 : Microcytose.
La microcytose résulte d’un accroissement du nombre de mitoses. Elle est associée aux anomalies de synthèse de l’hémoglobine (carence ferrique, anomalie de synthèse de l’hème ou de la globine).
Le stockage est essentiellement hépatique.
La vitamine B12 participe notamment à la synthèse des bases puriques – et donc à la synthèse de l’ADN – en agissant sur le métabolisme de l’acide folique (pénétration intracellulaire du méthyltétrahydrofolate et transformation de celui-ci en tétrahydrofolate).
Mnémonique: B12
Libellé (F): Vitamine B12
LOINC : 2132-9
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 21/02/2023
Une carence en vitamine B12 peut être causée par:
– Anticorps dirigés contre le facteur intrinsèque (anémie de Biermer)
– Malabsorption en général (gastrectomie, gastrite atrophique, …)
– Carence alimentaire (végétariens stricts)
Un abaissement du taux de vitamine B12 peut être observé:
– Pendant la grossesse.
– Chez les sujets tabagiques ou alcooliques.
– Pendant l’usage de certains médicaments (colchicine, acide aminosalicylique, anticonvulsants, néomycine,…).
Des valeurs supérieures à 1000 ng/L se rencontrent lors de:
– Pathologies hépatiques.
– Pathologies myéloprolifératives telles que maladie de Vaquez, métaplasies myéloïdes ou leucémies myéloïdes chroniques.
Des valeurs supérieures à 3.000 ng/L sont inhabituelles dans les pathologies hépatiques, mais communes dans les désordres lymphoprolifératifs.
Mnémonique: VITD
Libellé (F): 25-OH-Vitamine D
Unité: ng/mL
Délai de réponse (en jours): 2
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 15/03/2023
Femmes : 0 – 30 mm/h
La VS augmente pendant la grossesse, lors de la prise de contraceptifs oraux et avec l’âge. Elle est diminuée par les corticostéroïdes.
Homme 81 – 103 µ³
Femme 81 – 102 µ³
Enfant 73 – 98 µ³
Le VGM est une constante érythrocytaire fondamentale dans l’investagation d’une anémie.
– VGM > 103 : Macrocytose.
La macrocytose résulte d’un arrêt plus précoce du nombre de mitoses.
Elle est associée aux anomalies de synthèse de l’ADN (carences en acide folique et vitamine B12, dysérythropoïèses congénitales, …)
– VGM = 80 à 103 : Normocytose.
– VGM < 80 : Microcytose.
La microcytose résulte d’un accroissement du nombre de mitoses. Elle est associée aux anomalies de synthèse de l’hémoglobine (carence ferrique, anomalie de synthèse de l’hème ou de la globine).
La maladie de Von Willebrand est le plus courant des troubles de la coagulation. Elle affecterait jusqu’à 1 % de la population, toutefois le caractère souvent bénin des symptômes fait que la majorité des patients atteints de cette affection ignorent cette situation.
Cette pathologie hémorragique héréditaire et génétique est due :
– soit à un défaut qualitatif (affectant la structure ou la fonction) d’un facteur participant à la phase initiale du processus de la coagulation appelé facteur Von Willebrand (FvW).
– soit à un déficit quantitatif (80 % des cas) du FvW.
Elle est causée par une mutation d’un gène localisé sur le chromosome 12.
Les conditions de prélèvement doivent être scrupuleusement respectées :
– Serrer le garrot au minimum
– Respect scrupuleux du rapport sang/anticoagulant
– Mélanger aussitôt par retournements lents mais complets, sans produire de mousse ni
d’hémolyse mécanique
– Faire la mesure endéans les 4 heures
50 – 200 %
Les taux de FvW ont tendance à augmenter avec l’âge. Les individus de groupe sanguin O ont naturellement des taux plus bas de FvW.
Mnémonique: XVONWILLEBRANDAG
Libellé (F): Von Willebrand antigène
Unité: %
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Plasma citraté (tube bouchon bleu)
Dernière modification 09/03/2023
Mnémonique: XVONWILLEBRANDACT
Libellé (F): Von Willebrand activité
Unité: %
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Plasma citraté (tube bouchon bleu)
Dernière modification 09/03/2023
• Facteur Von Willebrand – antigène :
C’est le dosage, par méthode immunologique, du facteur Von Willebrand. Il détecte la plupart des anomalies de types 1 (déficit quantitatif), une partie des anomalies de type 2 (déficit qualitatif) et tous les types 3 (déficit très important, rare).
• Facteur Von Willebrand – activité :
Ce test apprécie l’activité fonctionnelle du FvW. Il mesure de l’activité cofacteur de la ristocétine du FvW. Très spécifique, il est diminué dans tous les types de maladie de Von Willebrand.
Dans la plupart des cas le FvW est quantitativement déficitaire mais qualitativement normal.
Le traitement n’est justifié